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Hors la sérotonine
La littérature du XXIe siècle et les hormones sociales
La sérotonine – titre du roman de Michel Houellebecq – est l’hormone du bonheur. L’ocytocine – substance-clé dans la prose de Virginie Despentes – est l’hormone de l’attachement et de la confiance. Cette même ocytocine domine l’œuvre d’Olga Tokarczuk. Chaque écrivain.e a ses hormones préférées, chaque roman peut être lu du point de vue d’un « jeu d’hormones ». Le colloque sera consacré à la lecture « chimique » de la littérature européenne du XXIe siècle, en particulier les littératures française et polonaise.
Alain Touraine, dans son œuvre Après la crise (2010), puis dans La fin des sociétés (2013) a avancé que la société n’existait plus. Notre colloque a pour objectif de générer des réponses envisageables à la question suivante : est-ce qu’une société est possible après « la fin de la société » ? En plus de porter un nouveau regard sur les sociétés française et polonaise (et peut-être aussi sur d’autres sociétés européennes), l’évènement montrerait la littérature comme une source très riche d’inspirations sociologiques. L’échange intellectuel entre les critiques littéraires, les sociologues et les artistes serait l’occasion de mener une analyse approfondie sur les différentes représentations de la société et sur ses chances de persister.